Parce que la présence de Dieu est bien connue:
La Bible dépeint souvent la vie comme un voyage, au cours duquel nous devons choisir la route que nous voulons emprunter. Il nous faut être prudent car :
« Telle voie paraît droite devant un homme, mais à la fin, c’est la voie de la mort. » (Proverbes 16.25)
« Entrez par la porte étroite car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. » (Matthieu 7.13,14)
Bien qu’il semble y avoir une multitude de chemins, il n’y en a en réalité que deux. Comment voir lequel choisir ? « Je suis la lumière du monde », dit Jésus, « Celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres » (Jean 8.12). Quant au portail qui mène à la vie, il est la porte (Jean 10.9). Il est aussi le chemin (Jean 14.6; Hébreux 10.20). Ceux qui passeront cette porte et suivront ce chemin, atteindront la cité préparée par Dieu lui-même. Cette cité contient tout ce dont nous avons besoin (Hébreux 11.16; 12.22; Apocalypse 21—22). Il n’est pas surprenant que le christianisme ait été appelé à ses origines « la voie » (Actes 24.14,22). Cette « voie » n’est pas qu’une nouvelle idée de la vie parmi tant d’autres. La voie de la Bible nous mène à l’Être, le guide qui dit de lui-même : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. »
Revendications et preuves
Nombreux sont les gens et les livres qui prétendent nous guider dans une vie meilleure. Il est facile de revendiquer haut et fort. Le plus dur est de prouver ces revendications. La plupart des livres des grands philosophes n’essaient même pas d’apporter une preuve de ce qu’ils affirment sur Dieu. La Bible n’offre pas seulement des preuves réelles, elle est elle-même la preuve ! Souvenez-vous que la Bible a été écrite au cours d’une longue période d’histoire. Ceci lui permet d’être le seul livre à combiner deux choses : elle put prédire les événements à venir. Et beaucoup plus tard, elle put rapporter leur réalisation. Les premiers écrivains de la Bible racontaient des choses à venir. Et, des siècles plus tard, d’autres écrivains de la Bible virent et rapportèrent que ces choses s’étaient produites. Il ne s’agit pas de deviner deux ou trois petites choses. La plupart de ces prophéties portaient sur des nations entières et des événements de portée mondiale. Nombreuses sont les prophéties qui traitent du Christ. Ces prophéties indiquaient la généalogie à laquelle il appartiendrait (Genèse 22.18; 49.10; Psaume 89; Jérémie 23.10). Elles prédirent l’endroit exact de sa naissance (Michée 5.2). Elles décrivirent sa nature et son travail (Psaume 2.110; Ésaïe 9.6,7; 11.1-10). Elles annoncèrent sa mort, et même sa victoire sur la mort (Ésaïe 53). Cette description du Christ fut dépeinte des centaines d’années avant que Jésus ne vienne. Et Jésus correspondait de façon tellement conforme à cette image prophétique qu’il est maintenant appelé Jésus Christ. Les preuves à propos de Christ sont si évidentes que le monde n’a plus jamais été le même depuis sa venue. Même la simple façon de diviser l’histoire en deux parties, AVANT et APRÈS Jésus-Christ, l’est en l’honneur de Christ.
Qu’en est-il des mauvaises œuvres des « chrétiens » ?
La Bible est tellement convaincante que le Christianisme a déferlé sur le monde. Certains en ont tiré profit, l’ont détourné pour servir leurs propres œuvres égoïstes. Des choses terribles ont été commises au nom du « christianisme ». Nombreux sont ceux qui se proclament « chrétiens » et qui ne le sont pas ! Jésus lui-même a annoncé que son nom serait utilisé à mauvais escient (Matthieu 7.15-23). Les apôtres prédirent que de nombreuses personnes suivraient des faux docteurs qui changeraient le christianisme (2 Pierre 2.1,2; 2 Thessaloniciens 2.3-12; 1 Timothée 4.1-3; 2 Timothée 3.5; 4.3,4). Des formes perverties de christianisme ont poussé les gens à se demander quels étaient la vraie voie, le vrai christianisme de Jésus, et s’ils peuvent être retrouvés. C’est en cela que nous voyons la plus grande valeur de la Bible, car elle a gardé précieusement le véritable enseignement de Jésus. Le vrai christianisme est, et sera toujours, le christianisme basé sur ce que Christ est, fait et enseigne (1 Corinthiens 3.11; Actes 1.1; 8.5,35). Christ lui-même ordonna aux hommes de suivre les enseignements originaux qu’il apprit aux apôtres. Il leur dit :
« Enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28.20)
Si nous désirons que Christ soit avec nous, nous devons trouver et suivre ce que Christ a enseigné depuis le début. C’est pourquoi il nous faut nous tourner vers la Bible. Certains doutent que nous puissions comprendre correctement les Écritures. Mais la Bible dit clairement que les gens les plus ordinaires peuvent la comprendre (Deutéronome 29.29; 30.11-14; Néhémie 8.2,8; Jean 8.32; Éphésiens 3.4; 2 Timothée 2.7) Jésus déclara que la parole de Dieu est comme une graine dans un sol fertile (Matthieu 13; Luc 8).
« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend. » (Matthieu 13.23)
Il comprend lorsqu’il écoute avec un « cœur bon et honnête » (Luc 8.15). Parfois, Dieu nous offre la compréhension au moyen d’un ami chrétien. Voici ce qui arriva à un homme d’Éthiopie :
« La voie »
Le voyage fut long, et permit de réfléchir. Le fonctionnaire lut soigneusement. La mort à propos de laquelle il lisait, était inhabituelle. Il ne comprenait pas entièrement. Cependant, il comprenait qu’il s’agissait là d’une mort importante, car le livre qui relatait cette mort étrange était le Livre. Génération après génération, siècle après siècle, la sagesse du Livre avait permis une vie meilleure. Le texte qu’il venait de lire avait été rédigé quelques huit cents ans auparavant, par le prophète Ésaïe.
À qui Ésaïe faisait-il illusion en parlant de celui qui serait offert en sacrifice, comme un agneau ? Levant les yeux, l’officier vit arriver un homme. Cet homme pourrait-il l’aider ? Pourrait-il être l’ami dont il avait besoin ? Cet ami était un chrétien nommé Philippe. Le fonctionnaire lui demanda : « S’il te plaît, dis-moi qui est celui dont le prophète parle ? » Lisons la conclusion de cette histoire avec les mots mêmes de la Bible :
« Alors Philippe ouvrit la bouche et, commençant par ce texte, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. Comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à un point d’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il ordonna d’arrêter le char ; tous deux descendirent dans l’eau, Philippe ainsi que l’eunuque, et il le baptisa. Quand ils furent remontés hors de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus, alors que joyeux, il poursuivait son chemin. » (Actes 8.35-39)
En tant que chef trésorier de la reine d’Éthiopie, le fonctionnaire (ou « eunuque ») avait de grandes responsabilités. Cependant, il n’avait pas de plus grande responsabilité que celle qu’il avait envers Dieu, de qui tout le reste vient. Le fonctionnaire était religieux. Il revenait de Jérusalem, où il avait adoré Dieu. Il était un lecteur de la Bible. Il se réjouit sans doute de la venue d’un ami qui pouvait l’aider à mieux comprendre la parole de Dieu. Ainsi, il en retira un grand bonheur. Il fut « enseveli » dans le baptême et ressuscité avec Christ pour une nouvelle et meilleure vie (Romains 6.3,4; Colossiens 2.12; 1 Pierre 3.21; Actes 22.16). Il se trouvait ainsi sur le chemin du retour, dans le meilleur sens du terme, car il avait trouvé la Voie !